Le p'tit journal de Monchalari
Mille et une infos
La colère n’est souvent pas la solution aux problèmes qui se posent à nous…les élèves ont réfléchi et trouvé les solutions pour s’apaiser dans les situations du quotidien qui les mettaient en colère…
Nous avons appris que lorsque nous sommes en colère, il est important de parler avec les autres pour comprendre ce qui ne va pas, chercher ensemble et trouver des solutions et se sentir mieux…
Les élèves ont observé la sculpture de Karine Krynicki…
Les élèves ont ensuite essayé de mimer la colère en criant…comme l’enfant de Karine Krynicki et comme Robert…
Les élèves ont ensuite fait sortir la colère de leur bouche… de grands gestes au pinceau pour la colère qui jaillit alliés à des traces aux rouleaux pour exprimer les mots qui s’échappent de la bouche…
Les élèves ont listé toutes les situations qui les mettaient en colère…
JE SUIS EN COLERE QUAND…
Les élèves ont ensuite choisi chacun 3 phrases puis les ont reconstituées (sur un modèle, sous un modèle ou avec un modèle au tableau, selon les compétences de chacun)… puis ont collé leurs phrases sur leur production…
Mais la colère n’est souvent pas la solution aux problèmes qui se posent à nous…les élèves ont donc réfléchi au moyen de calmer toutes ces colères et ont trouvé de très bonnes idées pour s’apaiser…
A très bientôt… pour plus de légèreté et de sérénité…
A la question « A quelle émotion vous fait penser ce tableau? », les réponses ont été sans appel: La colère !! Les justifications ont été de deux ordres: la couleur rouge et la désorganisation des tracés:
Les élèves ont ensuite cherché les gestes de la colère: on peut taper, pousser, griffer, mordre, abimer un dessin et le jeter à la poubelle, gribouiller sur le dessin d’un copain, casser des jouets, casser des constructions, …
Les productions qui ont ensuite été réalisées ont repris certains gestes de cette colère: Chiffonner une feuille de papier et frotter la peinture sur la feuille…
Taper sur la feuille avec une éponge…
Griffer la feuille avec une fourchette…
Une fois la peinture terminée, les productions ont été encadrées pour servir de support à la suite de l’activité…
Nous travaillons avec le livre de Ghislaine Herbéra: « Monsieur cents têtes » …
…et les élèves ont trié parmi toutes les têtes de Monsieur cent têtes, celles qui leur faisaient penser à la colère…
Lors de la venue de Geoffroy de Pennart dans notre classe en octobre, il nous avait fait remarquer que les parties du visage les plus expressives pour évoquer une émotion étaient les yeux et la bouche… les yeux et les bouches de Monsieur cent têtes ont été extraits des têtes en colère choisies par les élèves…
Chaque élève a ensuite choisi ses yeux et sa bouche pour reconstituer un visage en colère…Pour finir, les élèves ont trié puis collé des expressions de colère tout autour de leur œuvre pour finaliser le cadre et mettre en valeur leur travail.
Depuis… on avance à petits pas dans le couloir où sont affichées les productions en colère… on se sent quand même un peu observés … !!
A très bientôt pour un nouveau travail autour de la colère… avec Robert personnage principal de « Grosses colère »...
Nous avons observé l’œuvre d’Yves AVENEL : Rire jaune
Quelques commentaires:
Les élèves ont eu à disposition les différentes parties décomposées du visage: le chapeau, les épaules, les cheveux, le nez, la joue, la main, les yeux et la bouche. Le travail s’est réalisé en deux étapes: la peinture des parties du visage puis leur agencement pour recomposer le tableau.
Chaque élève a choisi ses propres couleurs pour colorer chaque partie du visage: les petits ont peint avec leurs doigts, les moyens ont utilisé des pinceaux.
Pour aider les élèves dans leur « montage » du tableau, ils avaient à disposition un « pas à pas », qui était dévoilé étape par étape pour les petits, et dans son intégralité pour les moyens. Les élèves ont eu un gros travail de repérage spatial à réaliser.
Voici quelques unes des productions des élèves…
A très bientôt pour une nouvelle galerie de portrait autour de l’œuvre de l’âme sauvage…
Nous avons commencé notre galerie de portrait autour des émotions avec le tableau de Paul KLEE : « Le buste d’un enfant »
Nous avons observé le tableau et nous avons tous trouvé que cet enfant était content car on voyait un petit sourire sur son visage; il a l’air tout calme, même si on a l’impression qu’il est dans la nuit car tout est noir derrière lui… il n’a pas peur…
Paul Klee n’a pas utilisé beaucoup de couleurs… du marron (clair et foncé), du blanc, du jaune, du beige… La tête de l’enfant ressemble à un puzzle car il y a plein de morceaux…
Chaque élève avait une photocopie de son portrait sur laquelle étaient tracées des lignes comme sur le tableau de Paul Klee.
Après avoir colorié toutes les parties du portrait, les élèves ont noirci le tour du visage, comme dans le tableau de Paul Klee.
Lorsque les élèves ont terminé, les portraits ont été frottés avec de l’essence de térébenthine pour uniformiser la couleur comme sur « Le buste d’un enfant ».
A très bientôt pour une nouvelle galerie de portrait autour de l’œuvre d’Yves AVENEL: « Rire jaune »
Notre classe participe au projet départemental en arts visuels « Parfois on se sent… » autour des émotions dans l’art… nous avons travaillé en amont sur 4 émotions à travers la littérature jeunesse et maintenant que nous sommes prêts à rechercher les émotions dans les œuvres d’art… Nous avons fait connaissance avec les tableaux de Takashi Murakami…et plus précisément avec celui qu’il a nommé: « Le sourire des fleurs… »
Nous avons essayé créer des fleurs en imaginant comment représenter des tableaux qui s’intituleraient:
Nous avons réalisé des productions individuelles que nous avons ensuite assemblées pour créer une œuvre collective.
Nous vous donnons rendez-vous pour un nouvel article autour d’une œuvre d’art :
Le buste d’un enfant de Paul KLEE…
Le dépôt des dessins s’est clôturé hier soir. Découvrez-les et faites votre choix!
Félicitations et bravo à tous les participants!
Des dessins supplémentaires ont été rajoutés en bas de pages qui ne sont pas dans la galerie.
Tous les logos sont en grand format plus bas!
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Depuis le début de l’année, nous avons appris qu’il existait différentes manières de laisser des traces en peinture… nous avons expérimenté de nombreuses techniques et essayé d’adapter nos gestes pour exploiter les outils que nous avions, tout en observant les traces que nous réussissions à laisser sur nos feuilles: nous avons roulé (avec un rouleau, une bille, différents cylindres, une voiture…); gratté (avec les ongles, un peigne à peinture, une fourchette…); frotté (avec les mains, une brosse à dents, une éponge…); posé (avec des tampons, des clipos, différents objets…).
Au mois de décembre nous avons réalisé un livre de traces pour Noël.
Nous avions à disposition de nombreux outils et, pour chaque page de notre livre, nous devions choisir deux d’entre eux (ceux que nous préférions) avec comme consigne d’utiliser deux actions différentes (rouler/poser ou frotter/rouler…).
Une fois les 10 pages terminées, nous devions retrouver parmi tous, les outils qui nous avaient servi à décorer nos pages, et coller leur image.
Le travail est devenu un peu plus compliqué quand la maitresse nous a montré une feuille sur laquelle elle avait laissé des traces…que nous devions reproduire en choisissant les outils qui convenaient…Nous avions de la place pour faire plusieurs essais si nous avions besoin de nous entrainer… les élèves de petite section avaient des traces de formes différentes; les élèves de moyenne section n’avaient que des traces circulaires et complexes (il fallait qu’ils combinent plusieurs outils pour parvenir à réaliser les traces situées en haut des colonnes du tableau).
Nous avons appris qu’il falllait être très attentifs à :
Pour finaliser le travail, nous avons travaillé à patir d’une oeuvre de Victor Vasarély
Nous devions préparé le support en réalisant un pavage avec des carrés de couleur, puis en collant des formes géométriques (disques, triangles, carrés). Nous devions alors choisir les outils appropriés pour imprimer les formes géométriques identiques à celles collées au préalable.
Pour finir, nous avons travaillé sur les traces laissées exclusivement par des rouleaux décoratifs…
Les élèves de petite section ont dû tracer les chemins laissés par la « Galette à l’escampette » de Geoffroy de Pennart, en observant le graphisme imprimé dans chaque galette:
Les élèves de moyenne section ont dû reproduire le quadrillage de quatre galettes en tenant compte des modèles proposés.
Nous avons appris qu’observer les outils et réflechir aux gestes à réaliser pouvait nous permettre d’anticiper les traces que nous voulons laisser…toutes ces expérimentations nous aideront dans nos pratiques…et nous essayerons de les transferer en travaillant autour de nouveaux matériaux …