Les élèves ont pu s’essayer sur la piste du vélodrome François Pervis :
L’étape n° 29 en images
Souvenirs de l’arrivée et des ateliers à l’Espace Mayenne de Laval, le mardi 02 juillet 2024.
Souvenirs de l’arrivée et des ateliers à l’Espace Mayenne de Laval, le mardi 02 juillet 2024.
Les élèves ont pu s’essayer sur la piste du vélodrome François Pervis :
Les jeunes collégiens du club radio du collège Emmanuel de Martonne à Laval ont couvert la journée de clôture de la manifestation « A vélo vers les jeux ».
Interview de Coraline Cosme, professeure d’histoire-géographie au collège public Emmanuel De Martonne de Laval.
Interview de Rozenn Lagrée, conseillère pédagogique EPS de la circonscription de Mayenne Sud-Ouest et organisatrice du projet « A vélo vers les jeux ».
Interview de David Gastineau, animateur à MayenneTV.
Interview d’Alain Lecrecq, ancien président du Comité Cyclisme 53.
Interview d’une Phryge, célèbre mascotte des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Non ? Séance de rattrapage avec les élèves de CM1-CM2 de l’école publique de L’Huisserie !
D’où vient peut-être le nom de la commune ?
Son nom est attesté sous la forme « Hostiara » en 1421. L’origine du toponyme est incertaine. Il pourrait s’agir de l’ancien français huisserie, « porte », peut-être dû à l’originalité de l’entrée d’une habitation.
Dans quel département se trouve-t-elle ?
L’Huisserie se trouve dans le beau département de la Mayenne (53).
Dans quelle région ?
L’Huisserie se situe dans la région des Pays de la Loire.
Quelle est sa superficie ?
Environ 15 km².
Combien a-t-elle d’habitants ?
Il y a 4 435 habitants (en 2021).
Comment les appelle-t-on ?
Les habitants s’appellent les huissériens et les huissériennes.
Fait-elle partie d’une communauté de communes ?
Oui, il s’agit de Laval Agglo (34 communes).
Est-ce que c’est une commune dynamique ?
Oui, il y a de nombreuses activités pour tout le monde : la chasse aux œufs, le festival des épouvantails, du théâtre, de la danse, de la musique avec le conservatoire.
Il y a une médiathèque, l’Interlude, et un espace culturel, l’Espace du Maine.
On peut pratiquer de nombreuses activités sportives : foot, hand-ball, badminton, danse, gymnastique rythmique, volley, équitation, basket, tennis, judo, ping-pong…
Il y a plus de 40 associations sportives et culturelles à L’Huisserie.
Quelles sont les raisons d’aimer vivre ici ?
C’est une commune calme, proche de Laval. C’est vert : il y a le bois de l’Huisserie, la rivière la Mayenne. Le Centre d’Initiation à la Nature est là pour vous faire découvrir la nature.
Les CM1/CM2 de l’école publique de L’Huisserie
À L’Huisserie, il y a eu des mines pendant presque un siècle ! Les premières recherches ont débuté en 1823 et la période d’exploitation la plus active a été comprise entre 1860 et 1880. Les principales mines étaient situées le long de la route de la Plaine, et s’étendaient jusque sur la commune voisine de Montigné.
Le charbon extrait des mines de L’Huisserie-Montigné servait à alimenter les fours à chaux. La chaux servait d’engrais aux agriculteurs (elle était très utilisée en Mayenne).
À L’Huisserie, Il y a eu jusqu’à 200 mineurs. Après 1850, en dix ans, la population est passée de 800 à 1200 habitants. Il a fallu construire un 2ème lavoir et de nouvelles écoles (une pour les filles, l’autre pour les garçons).
Les mineurs travaillaient de 7h à 17h. Ils n’avaient qu’un jour de repos, le dimanche et parfois quelques congés non payés. Les mineurs de fond utilisaient un pique (pioche) pour creuser, les boiseurs solidifiaient les mines à l’aide de bois de chêne et de pin.
Ils vivaient dans de très mauvaises conditions d’hygiène. Ils n’avaient ni eau ni électricité. Ils mangeaient beaucoup de pain et de soupe mais très peu de viande.
À l’époque, l’école n’était pas encore obligatoire (elle le deviendra en 1882). Certains enfants suivaient leur père dans les mines : ils poussaient les chariots dans les galeries étroites et nettoyaient les chaudières.
Les mineurs pouvaient descendre jusqu’à 200 mètres de profondeur avec des échelles d’environ 5 mètres. Ils respiraient dans les galeries grâce à des cheminées qui assuraient la ventilation.
Les femmes ne travaillaient pas dans les mines contrairement au nord de la France. Elles nettoyaient les vêtements des mineurs, faisaient le ménage, la cuisine et parfois elles triaient le charbon de la terre.
Pendant le travail des mineurs, il y a parfois eu des accidents provoquant des blessés et même des morts (mais jamais à cause d’une explosion générale de la mine).
A partir de 1850, le développement du transport par trains a permis de faire venir du charbon du nord de la France à moins cher, de nouveaux engrais (chimiques) sont apparus remplaçant la chaux dans les champs : les besoins en charbon de L’Huisserie ont donc diminué…
Et à partir de 1914, beaucoup de mineurs sont partis comme soldats à la première guerre mondiale. Les mines, pas assez entretenues et n’étant plus rentables, ont fini par fermer.
Aujourd’hui, les anciennes galeries sont inaccessibles, bouchées ou écroulées…
Les CM1/CM2 de l’école publique de L’Huisserie