L’étape n° 01 en images
Souvenirs de l’arrivée et des ateliers à Gorron, le lundi 13 mai 2024.
Souvenirs de l’arrivée et des ateliers à Gorron, le lundi 13 mai 2024.
Interview de Mme Lacoste, Directrice académique des services de l’éducation nationale de la Mayenne.
Interview de Céline Tumoine, enseignante à l’école publique de Montaudin.
Interview d’Isaac Lotton, un élève de l’école publique d’Ernée.
Interview de Jean-Marc Allain, maire de Gorron.
Les élèves de Montaudin vous présentent leur édition personnalisée du Petit Quotidien. Il y est bien entendu question … de vélo !
Le lundi 13 mai 2024, les élèves de CM1 et CM2 de l’École Jaques Prévert rallieront Saint-Denis-de-Gastines à Gorron pour la première étape du projet départemental « À vélo vers les jeux ». Ils seront accompagnés par leur enseignante et d’autres adultes dont le président du club de vélo de la commune, Joël Guérin. Apprenons à faire sa connaissance.
À quel âge avez-vous commencé à faire du vélo ?
J’ai commencé à aller à l’école à vélo à partir de 6 ans car j’habitais dans la campagne à 4 km. Je faisais souvent des petites courses avec mes amis. Le boulanger qui était le président du club de vélo de l’époque, m’a encouragé à faire de la compétition.
Est-ce que le vélo était déjà votre passion quand vous étiez petit ?
Oui. En 1962, je suis allé voir une étape du Tour de France à Saint-Hilaire-du-Maine avec mes parents. C’était un Mayennais qui portait le maillot jaune. C’est vraiment cela qui m’a donné envie de faire du vélo.
Avez-vous déjà participé à une compétition ?
J’ai gagné 22 courses. J’ai été 40 fois deuxième entre 17 et 27 ans. Quand j’ai arrêté la compétition, j’étais amateur, juste en-dessous de la catégorie des professionnels. Après, je suis devenu commissaire sur des courses.
Avez-vous déjà fait le tour de la Mayenne à vélo ?
J’ai participé deux fois aux Boucles de la Mayenne dans les années 70.
Combien de km à vélo faites-vous par semaine ?
Je fais 150 km par semaine, c’est-à-dire entre 6 000 et 8 000 km par an. Depuis que je pratique le vélo, j’ai fait 300 000 km environ.
Quel type de vélo avez-vous ?
J’ai sept vélos dont celui de mon neveu qui a participé aux Championnats de France. C’est celui dont je me sers le plus souvent.
Depuis quand faites-vous partie du club de vélo de Saint-Denis-de-Gastines ?
J’ai eu ma première licence en 1968. Je suis devenu le président en 2002.
Faut-il payer pour s’inscrire au club de vélo ?
L’inscription coûte 18 euros par an. La tenue est fournie.
Combien y a-t-il de membres dans le club de vélo ?
Il y a 78 membres dont 10 femmes.
À partir de quel âge peut-on faire partie du club de vélo ? Y a-t-il des catégories d’âge ?
On peut faire partie du club de vélo à partir de l’âge de 16 ans, il faut être très autonome sur son vélo. Il n’y a pas de catégories d’âge, mais plutôt des groupes de niveau.
Quelles activités sont pratiquées dans le club de vélo ?
Nous faisons des randonnées tous les mardis et samedis après-midi, été comme hiver. On organise en avril une randonnée sur les voies vertes (anciennes lignes de chemin de fer). En juin, c’est une randonnée sur une journée avec un pique-nique. En septembre, nous partons un week-end entier comme au Mont-Saint- Michel par exemple. En juillet, le club de vélo organise l’Endurathlon de Saint-Denis-de-Gastines.
Les élèves de CM1 et CM2 de l’École Jacques Prévert
En cette année olympique, les élèves de CM1-CM2 de Fougerolles-du-Plessis participent au projet départemental « À vélo vers les jeux » qui se déroulera du 13 mai au 2 juillet 2024. Dans 29 communes-étapes Terre de jeux, les écoles se transmettent un témoin sous la forme de fanion. La commune de Fougerolles est la ville départ : les élèves se rendront à vélo à Gorron le 13 mai prochain. Nous avons voulu mettre en valeur le cyclisme en vous parlant d’ un champion cycliste Fougerollais Clément Davy avec qui nous avons une correspondance.
Clément, né le 17/07/1998 à Fougères (35), est un jeune cycliste professionnel qui a commencé le vélo à l’âge de 6 ans. Petit, en ayant accompagné son frère Corentin (âgé de 3 ans de plus) avec ses parents Jean-Luc et Yvana aux courses cyclistes et en voyant son père pratiquer le vélo, il a eu envie, lui aussi, de s’y mettre. Il a voulu s’essayer à d’autres sports comme la danse et le judo pendant un an et le ping-pong pendant quelques mois mais la pratique du vélo l’a emporté. Sa scolarité a débuté à l’école privée de Fougerolles-du-Plessis et s’est terminée au lycée Sport-Études à Flers avec l’obtention du bac STMG avec mention. Clément a commencé un BTS mais le choix du 100% vélo a été comme une évidence.
Il a débuté sa carrière au Bocage Cycliste Mayennais. La première victoire qui marque le début de son palmarès est celle du championnat de France sur piste en individuel à Hyères (dans le sud de la France) : le 14 juillet 2014, il remporte sa première victoire et le 17/07/2014 (le jour de son anniversaire) la deuxième et la plus belle à ses yeux. Clément est passé cycliste professionnel en 2019. Il intègre le groupe Groupama-FDJ dans lequel il est toujours présent aujourd’hui. Sa spécialité en vélo est le sprint. Il a participé au tour d’Espagne et au tour d’Italie mais son plus grand souhait est de faire une des cinq courses mythiques du cyclisme : Le Paris- Roubaix. Dans le cadre de son métier, il voyage beaucoup et c’est un aspect que Clément apprécie. Par exemple, cette année, il a commencé par un voyage en Australie en janvier puis un stage à Nice et actuellement il est en Espagne.
Pour ce métier, il faut avoir une bonne hygiène de vie. Clément nous confie qu’il est nécessaire de bien manger (en quantité raisonnable et des aliments naturels) et de bien dormir. Il nous raconte une journée type d’entraînement : tout d’abord, il se lève vers 8h-8h30, il prend un petit-déjeuner important puis il effectue des exercices de mobilité et d’étirements. À 9h30, il enfourche son vélo pour une durée de cinq heures qui représente environ une distance de 150 km. Ensuite, il prend un repas et une collation puis essaie de faire une sieste suivie d’une séance d’assouplissement pour détendre ses muscles. Il finit la journée par un repas et une bonne nuit de sommeil. Bref, comme il le dit, sa journée c’est manger-vélo-dormir. Le plus dur pour lui, dans son métier, est le fait de se déplacer en permanence et être loin de chez lui. Il nous explique que depuis le début de l’année 2024, il n’est resté qu’un tiers de son temps à son domicile. Malgré toutes ces contraintes, il vit de sa passion « Le vélo ». Il n’est qu’au début de sa carrière et nous lui souhaitons le meilleur. L’école continuera de le suivre dans ses exploits.
Les élèves de CM1-CM2 de l’école Marin Marie de Fougerolles-du-Plessis
Le jeudi 21 mars 2024, les élèves de Désertines ont visité la mairie avec le maire. Il leur a présenté le fonctionnement du conseil municipal et un élément du patrimoine, le monument aux morts.
Les élèves de CE1, CE2, CM1 et CM2 de l’École de Désertines ont été accueillis par le maire, M. Bruno Lestas, dans la salle du conseil.
M. Lestas a expliqué que cette salle sert à réunir le conseil municipal, qui est composé de onze élus : un maire, deux adjoints et huit membres. Leur rôle est d’écouter les 467 habitants de Désertines et prendre des décisions pour le bien de tous. La salle du conseil sert aussi à célébrer les mariages et à organiser les élections. Le portrait du président de la République, M. Macron, est accroché dans la salle.
Ensuite, M. Lestas a présenté le monument aux morts, élément du patrimoine de Désertines. Il a été inauguré en 1922, par le maire M. Victor Lestas : c’était l’arrière-grand-père du maire actuel.
Y sont inscrits les noms de quarante-et-un soldats de Désertines morts durant la 1ère Guerre Mondiale. Après la 2nde Guerre, quatre noms de soldats décédés ont été ajoutés, ainsi qu’un cinquième nom : Charles Falbert. C’était un Allemand juif qui avait fui son pays pour se réfugier dans une ferme à Désertines pendant quatre ans. Mais il a été dénoncé, puis déporté dans un camp.
Aujourd’hui, deux commémorations ont lieu par an : le 8 mai et le 11 novembre. À Désertines, c’est particulier : il y a beaucoup d’habitants anglais. Ils participent à ces commémorations, en déposant également une gerbe devant le monument aux morts. Deux hymnes sont alors chantés : la Marseillaise et God Save the King.
Ces commémorations servent à rendre hommage aux soldats disparus pendant les guerres et à ceux qui font la guerre actuellement. Ces moments rappellent le devoir de mémoire des citoyens.
Avant de partir, M. Lestas a offert un chocolat aux élèves, ravis de cette rencontre. Merci M. Lestas !
Les élèves désertinais