L’étape n° 14 en images
Souvenirs de l’arrivée et des ateliers à Fromentières, le jeudi 06 juin 2024.
Souvenirs de l’arrivée et des ateliers à Fromentières, le jeudi 06 juin 2024.
Voici notre commune : Le Bignon-du-Maine. Elle se situe en Mayenne, dans le pays de Meslay-Grez, au Sud-Est de la Mayenne. Elle est située à l’Ouest de Meslay-du-Maine, qui est la ville la plus peuplée et la plus proche du Bignon-du-Maine. Tout autour de la commune se trouvent les communes de Maisoncelles-du-Maine, Villiers-Charlemagne, Arquenay, Meslay-du-Maine, Saint-Charles-la-Forêt et Ruillé-Froid-Fonds. Les habitants du Bignon-du-Maine s’appellent les Bignonais.
La commune a été bombardée pendant la seconde guerre mondiale par les alliés pour faire fuir les allemands et récupérer le territoire. Il y a eu beaucoup de dégâts et il a fallu reconstruire beaucoup de bâtiments. Aujourd’hui, il y a 316 habitants dans la commune. En 1793, il y avait 493 habitants. L’évolution a été croissante jusqu’en 1850, et ensuite, décroissante jusqu’en 1982 où le nombre d’habitants était le plus faible de l’histoire (251 habitants). Depuis, la croissance est repartie.
En 1850, il n’y avait que des chemins creux entre Le Bignon-du-Maine et Meslay-du-Maine. Les habitants n’avaient pas besoin d’aller à Meslay-du-Maine pour faire des courses car au Bignon-du-Maine, il y avait tous les métiers : épicier, marchand, cardeur, fileuse, filassier, charron, maréchal-ferrant, cabaretier (4), tricoteuse, tisserand, cordonnier, tailleur, couturière, journalier, farinier, maçon, chambrière, affranchisseur, agriculteur, taupier et étalonnier.
C’est une commune qui s’étend sur 1400 Ha et qui comporte beaucoup d’étangs. Au Bignon-du-Maine, il y a les restes d’une motte castrale qui date du 10ème siècle. Le seigneur y habitait. La motte est toujours là et on peut venir y passer la journée en famille car des aménagements ont été faits pour pique-niquer. Il y avait aussi le château des Plains qui a été rasé au Moyen Âge.
En 1908, le Conseil Général de la Mayenne a décidé de construire un centre d’accueil pour les blessés de guerre et beaucoup de soldats blessés à la guerre de 1914-1918 y ont été soignés. Cela a donné du travail aux habitants de la commune. Aujourd’hui, le centre est abandonné.
Autrefois, il y avait 2 écoles : une pour les garçons et une pour les filles. C’est devenu mixte en 1960.
Au Bignon, il y a un club de pétanque et un club de pêche. Il est agréable de venir se promener autour du plan d’eau communal qui est aménagé pour la pêche et pour les balades en famille.
Les élèves de CE2-CM1-CM2 de l’école La Bignone
Bonjour, j’ai appris que tu voulais partir en vacances ? Je peux te dire que notre commune est la meilleure ! Tu pourras même y habiter …
Gennes-Longuefuye, notre village est un petit village qui se situe dans la Mayenne, le département 53. Notre commune est habitée par 1344 habitants. Nous sommes en campagne, à dix minutes de Château-Gontier.
Tout le monde se connaît dans le village. Notre village est très vert, on y trouve beaucoup de maisons, plutôt grandes et deux grands lotissements.
Dans notre village, il y a l’église Sainte-Opportune et un city parc de 100 m de périmètre juste à côté de l’école. On a une bibliothèque, des commerces, un terrain de foot, deux petites forêts, quatre étangs, un terrain de jeu, de gentils habitants et bien plus encore …
Il y a deux écoles, privée et publique, nous sommes dans l’école publique qui a huit employés. Au printemps, la commune est fleurie de partout ! Notre maire monsieur Giraud est très gentil.
Et revenons à notre école, elle a été construite en 2006, elle a été rénovée pour l’isolation, elle a 4 classes, un dortoir, une bibliothèque, une cour et 5 maîtresses, Delphine, Aude, Aurélie, Mélina le mardi et Dominique.
On est 101 élèves, ce qui représente 78 familles. L’école de Gennes-Longuefuye est gratuite, elle s’appelle le Trait-d’union car Gennes-sur-Glaize et Longuefuye sont deux communes fusionnées
Avant il y avait trois écoles, une à Longuefuye, une à Gennes-sur-Glaize et une sur la route de Grez-en-Bouère.
Nous aimons beaucoup les maitresses gentilles et très accueillantes. Elles nous apprennent beaucoup de choses, et nous avons plein d’amis. C’est trop cool !
Notre belle et chère directrice est Aurélie Crouillebois et elle est très gentille. Pour nous aider, Kathleen et Caroline sont AESH, Colette et Marina sont les ATSEM. L’école du mercredi a arrêté en 2021. Nous faisons des activités en plein air car nous avons le projet école du dehors.
Dylan Billy est entraîneur de l’équipe de gymnastique de Château-Gontier et son frère, Ricardo, a été champion de France. Il fait ce travail par passion, tous les deux ont commencé la gymnastique dans l’enfance et c’est une affaire de famille.
M. Billy est content de son parcours et il est fier de son frère qui a gagné une médaille à chaque compétition. Ricardo, quant à lui, a commencé à 3 ans et il voulait faire « comme les grands » mais c’était compliqué, il a commencé à aimer vraiment la gym vers 5 ans.
Comment se passe la journée d’un entraineur de gym ?
Il se lève à 7h, il travaille, il va faire du sport d’entrainement, ensuite il travaille encore et il fait l’entrainement des élèves. Il trouve que ce n’est pas difficile car il y a plusieurs façons d’apprendre.
Pour suivre son parcours, il a fait plusieurs formations fédérales et il est entraineur diplômé.
Les élèves de l’école de Gennes-Longuefuye
Mercredi 27 mars, dans le cadre du projet « À vélo vers les jeux », les élèves de CM1-CM2 de l’école Jacques Prévert ont rencontré la judokate Zouleiha Dabonné au nouveau dojo de Château-Gontier.
Cette commune du sud du département de la Mayenne est une ville Terre de Jeux 2024. Très sportive, elle permet de découvrir différentes activités et d’accueillir des athlètes de haut niveau comme Zouleiha Dabonné, originaire de Côte d’Ivoire.
Le dojo Clarisse Agbegnenou de Château-Gontier-sur-Mayenne : un lieu de centre de préparation aux JO.
Au programme : présentation du dojo, du drapeau olympique, des photos et des médailles remportées par la judokate Zouleiha, suivi d’un temps d’échange.
Zouleiha s’est confiée sur son parcours et ses objectifs : « J’ai commencé le judo à 15 ans. Dès l’âge de 18 ans, j’ai quitté ma famille. Je m’entraîne du lundi au samedi. Je fais beaucoup de sacrifices. À la base, j’étais timide, le judo m’a permis de m’affirmer.»
Une chance de pouvoir fouler le tatami en présence de Zouleiha et de s’initier à la pratique du judo.
La matinée s’est terminée par une démonstration technique de l’athlète avec un combat.
La judokate ne compte plus ses médailles mais souhaiterait vivement remporter une médaille olympique aux Jeux de Paris.
Les CM1/CM2 de l’école Jacques Prévert
Le mardi 13 février 2024, nous avons accueilli, dans notre classe de CM2, Jean Paul Bonsergent, une personne connue dans le village de Coudray. Il est âgé de 70 ans. Il adore transmettre l’histoire de Coudray aux jeunes et même aux plus âgés. Nous lui avons posé quelques questions.
Quel était votre métier ?
Mon métier, et bien à 20 ans pendant les vacances j’ai travaillé à l’hôpital et j’ai été aide soignant pendant une quinzaine d’années [ …] Ensuite, j’ai été animateur à l’hôpital Saint Joseph de Château-Gontier où je m’occupais des personnes âgées. Mais mon métier, c’était soignant j’ai été dans une équipe soignante et ça, c’était un beau métier !
Pourquoi vivez-vous à Coudray et depuis combien de temps ?
Je me suis marié avec ma femme en 1978 en même temps que je me suis installé à Coudray. Ma famille et ma belle-famille y étaient attachées. J’habite à Coudray depuis 45 ans et je suis dans la même maison depuis tout ce temps.
Qu’avez-vous fait pour Coudray ?
Je n’ai pas fait grand-chose, je me suis investi au conseil municipal. J’ai été bénévole à la bibliothèque et je le suis toujours depuis sa création en 1999-2000. J’ai aussi insufflé le nom de votre école les « Corylis » entre 1995 et 1997. Enfin, j’ai été correspondant local pour le journal du Haut-Anjou pendant plusieurs années.
En quelle année a été créé Coudray et par qui ?
Ça remonte à loin, certainement d’origine romaine en 765. La commune a eu plusieurs noms avant de devenir Coudray. Ce que je sais, c’est que depuis 1838, une route relie Coudray à Daon, ce qui a permis à la commune de sortir de l’anonymat. Cette route, qui reliait de clocher à clocher les deux communes, facilitait le transfert à pied des armées.
Quels sont les événements importants que vous avez vécus à Coudray ?
Dans les moments que j’ai vécus à Coudray, il y a eu mon arrivée, mon mariage, ma famille où j’ ai vu grandir mes enfants. Puis il y a eu l’aménagement des rues, des chemins. Avant, les chemins étaient de pierres ou de terre battue. Mais il y a aussi eu la foudre qui a frappé le coq en zinc sur l’église en 2022.
Quelles connaissances sur la seconde guerre avez-vous ? Y avez-vous participé ?
Non. Je n’étais qu’un gamin, je n’ai pas participé à la première, ni à la seconde guerre Mondiale. Je prêtais oreille à ceux qui aimaient raconter à Coudray lors de la libération. Il faut savoir que durant la Grande Guerre, la grand-mère de ma femme est restée chez elle à Coudray malgré l’ordre de partir du village. Ce sont des troupes américaines qui ont sauvé le village dont Alvin Berg, 19 ans. Ils ont été averti par deux Coudréens pour aider les villageois contre les troupes allemandes qui arrivaient. Alvin a été tué aux portes de Coudray en venant nous aider. Moi ce que j’ai fait, c’est un article pour le Haut-Anjou pour rappeler cette histoire incroyable et évoquer la commémoration, qui a eu lieu durant l’été 2023. Une pierre témoigne de cette histoire à l’entrée de Coudray.
Savez-vous comment était l’école de Coudray autrefois ?
Autrefois, il y avait 2 écoles, jusqu’en 1965, une publique pour les garçons et une école privée où il n’y avait que 4 filles. C’est depuis 1905 où il y a eu la loi de séparation de l’église et de l’état qu’une école publique a été fondée à Coudray . Puis, le bâtiment des maternelles ainsi qu’une bibliothèque, une garderie et un restaurant scolaire ont été construits. Les classes des écoliers ont beaucoup bougé dans le village au cours des années.
Appréciez-vous les JO et quel sport pratiquez-vous ou pratiquiez-vous ?
Je regarde le soir le foot à la télé, je fais du foot de canapé ! Je pratique la randonnée, avant je faisais entre 20 et 50 km de marche pour trouver des chemins pour l’association le « mille pattes » et les pratiquer après. Oui, je vais regarder les Jeux olympiques et paralympiques bien sûr ! J’aime l’athlétisme. Je trouve épatant la course ou même le football aux Jeux paralympiques. Je dis même bravo à ceux qui le pratiquent !
Les élèves de CM2, école les Corylis de Coudray