Le 1er juillet 2024, les élèves de CM1/CM2 de l’école Victor Hugo à Nuillé-sur-Vicoin participeront au projet « À vélo vers les Jeux ». À cette occasion, ils rejoindront les enfants d’autres écoles à l’Huisserie pour y déposer le fanion de leur établissement.
Un hippodrome réputé comme ligne de départ
L’hippodrome de la Ligonnière est unique en France car c’est le seul traversé par une rivière naturelle, le Vicoin, un des symboles de la commune dont elle porte en partie le nom. Les courses hippiques y sont très appréciées par les professionnels et les spectateurs.
Le village de Nuillé possède également un château, celui de Lancheneil, bâti en 1516, qui accueille aujourd’hui un établissement de service d’aide par le travail (Ésat).
Vous pouvez aussi y admirer l’église de type roman de la sainte Trinité ou bien vous détendre à l’espace naturel du Luget qui accueille chaque année une partie de chasse aux œufs.
Un objectif sportif et écologique
À Nuillé-sur-Vicoin, il n’y a pas encore de voies douces pour les vélos. Les élèves vont devoir s’entrainer à maitriser leurs montures et à bien respecter les règles de sécurité avant de prendre la route de Montigné-le-Brillant pour y rejoindre la voie verte puis les pistes cyclables jusqu’à la ligne d’arrivée en équipe.
Faire du vélo est un très bon sport pour la santé mentale, muscler ses jambes et travailler l’endurance. C’est aussi l’un des modes de déplacement les plus propres et apprendre à le maitriser dès le plus jeune âge est important.
Un projet départemental
Ce projet réunira les écoles de Nuillé-sur-Vicoin, Entrammes et Bonchamp-lès-Laval à l’école de l’Huisserie. Les CM1/CM2 apporteront le fanion qu’ils ont créé en classe aux couleurs des anneaux olympiques avec un logo qu’ils ont imaginé pour représenter leur établissement afin que les élèves de l’Huisserie l’emmènent à l’Espace Mayenne à Laval où il sera mis en valeur avec ceux des autres écoles du département.
Les élèves de CM1/CM2 de l’école Victor Hugo de Nuillé-sur-Vicoin
Le 23 février 2024, nous avons rencontré Séverine qui est une des coureuses d’Argentré mais aussi une maman d’élève. Elle s’est qualifiée au marathon amateur des Jeux Olympiques de Paris, waouhhhhhhhhh !
Séverine en pleine interview le 23 février 2024.
C’est quoi un marathon amateur des J.O.?
Le marathon amateur est une course longue de 42 km 195 m qui aura lieu le samedi 10 août 2024.
Pourquoi 42 km 195 m ?
Séverine nous a raconté qu’en Angleterre, le marathon devait s’arrêter juste devant le roi. Comme il manquait 195 m pour arriver devant sa loge, ils rallongèrent donc de 195 m la distance du marathon.
Le marathon amateur se passe à Paris : ce parcours commence à l’Hôtel de ville de Paris, traverse douze communes pour se terminer à l’Esplanade des Invalides. Séverine s’estime chanceuse de pouvoir courir dans Paris (elle pourra voir la Tour Eiffel, le bois de Boulogne, le château de Versailles, l’Arc de Triomphe, l’hippodrome de Vincennes…).
Comment s’est-elle qualifiée ?
A l’aide d’une application, elle avait 53 défis à réaliser pour se qualifier. Elle a commencé en 2020 pendant la période COVID. Elle a donc réussi toutes ces épreuves alors elle peut être sur la ligne de départ du marathon. De plus, elle s’est entraînée en faisant des courses longues comme l’Ultra-marin, le raid des Alizés…
Que mange-t-elle avant une course ?
Elle nous a expliqué qu’elle devait manger du sucre pour avoir rapidement de l’énergie. Avant une course, elle mange toujours une part de flan. C’est son « truc » à elle !
Pendant les marathons, il y a des stands de ravitaillement (sucre, fruits secs, fruits, eau, boisson énergisante…) et des éponges humides.
Portera-t-elle la flamme olympique ?
Non ! Mais Natacha Violette (présidente du club running d’Argentré) a été désignée pour porter la flamme olympique. Séverine n’est seulement que la remplaçante !
Séverine adore la devise : « Seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin. »
Les CM1 de l’école la Marelle profiteront des chemins de l’aire de loisirs et s’entraîneront à la préparation de leur étape à bicyclette «À vélo vers les jeux». Ils pourront alors circuler sur la route le jeudi 27 juin vers l’école publique de Changé et transmettre leur fanion.
Entraînements par groupes de niveau près du camping.
Sur la cour de l’école, nous avons tous réussi les épreuves de maniabilité et obtenu le niveau 1 du Savoir Rouler à Vélo en novembre.
Ensuite, nous passerons le deuxième niveau en roulant sur une piste routière aménagée.
Enfin, nous nous entraînerons près de notre rivière l’ Ernée qui fait la joie des randonneurs, des pêcheurs, des campeurs et des artistes. Ces roulages serviront à former des groupes de niveaux.
L’objectif est transmettre notre fanion qui sera auparavant réalisé en classe. L’inspiration nous viendra des magnifiques chemins de randonnée de notre village situés entre deux rivières l’Ernée et la Mayenne.
Auparavant, le mardi 25 juin, l’école accueillera le fanion de l’école publique « Lenny Escudéro » de La Baconnière.
Vendredi dernier, nous avons interviewé notre maire et son adjointe. Ils avaient demandé, il y a quelques années, à une artiste locale de confectionner un nouveau logo. Ils nous ont précisé que le nom de notre village remonte à l’époque romaine. Il s’appelait alors « Andoliacus », tiré de la proximité des méandres de notre rivière l’Ernée.
Logo de notre village, réalisé par l’artiste andollénne Ratna
Passez donc découvrir notre charmant village. Faites une halte au camping et venez nombreux cet été au festival de théâtre et de musique « L’Arbre Bavard » du 2 au 4 août prochain sur le magnifique site de «L’Anjuère» au bord de la rivière : franchissez les pas japonais et vous y serez !
Le camping au bord de l’Ernée.
Les C.M.1 de l’école publique «La Marelle» d’Andouillé
Hugo Foucher est un jeune genestois de 17 ans qui, depuis l’âge de 8 ans, pratique le kayak au club de Laval. Le kayak est une embarcation propulsée à l’aide d’une pagaie. On peut en faire seul, à deux ou à quatre.
Hugo est venu nous rendre visite à l’école pour répondre à nos questions et nous présenter son kayak.
Douze heures par semaine, Hugo s’entraîne après l’école en réalisant des exercices pour gagner en puissance et en vélocité : il fait environ 8h de kayak, 2h de musculation et 2h de natation.
Pour sa santé et ne pas se blesser, Hugo suit des règles strictes concernant le sommeil et son alimentation : il se couche tôt et dort environ 11h par nuit, il mange équilibré et boit beaucoup d’eau pour bien hydrater son corps. Malgré cela, les blessures peuvent arriver notamment aux poignets, aux épaules et aux bras.
Le kayak c’est une histoire de famille : sa maman et sa sœur pratiquent le même sport et son papa le coache. Grâce au soutien de sa famille, il arrive à gérer la pression et le stress liés aux courses.
Lors de ses compétitions, il est amené à voyager un peu partout en France. Il est champion de France en K4 (kayak 4 places) et vice-champion de France de fond en K4. Sa prochaine compétition aura lieu en Corrèze pour une course de 20 minutes, suivie d’un sprint.
Il a pour objectif de rejoindre l’équipe de France, de participer aux championnats d’Europe en Suisse et aux championnats du monde en Espagne. Hugo nous a confié : « Les JO 2028, c’est mon rêve mais il faut d’abord que je m’entraîne beaucoup et que je travaille dur pour que cela devienne un objectif atteignable. »
Les élèves de CE2-CM2 de l’école élémentaire Albert Jacquard
Le mardi 4 juin, les élèves de CM1-CM2 de l’école de Ruillé-Froid-Fonds se rendront à vélo au Bignon-du-Maine pour participer au projet « À vélo vers les Jeux ».
Ruillé-Froid-Fonds est un petit village qui se situe au sud de la Mayenne, à 11 km au Nord de Château-Gontier. Il est traversé par le ruisseau du Pont Manceau. Il compte 565 habitants qui se nomment les Ruilléens. On y trouve des monuments : le Domaine de Mauvinet, le château du Puy, une église du Moyen-Âge construite au XIIème siècle et également un hôtel-restaurant, le Camélia.
Il y a plusieurs haras. On retrouve d’ailleurs un cheval sur le logo de la commune.
Le domaine de Mauvinet
Bâti en 1890, sur un parc de 1,5 hectare, par un sculpteur sur bronze, Geoffroy de la Planche de Ruillé (1842-1923), passionné par les chevaux, il aura fallu 20 années de construction afin d’achever ces écuries. Malheureusement, le sculpteur a finalement perdu la propriété aux jeux d’argent. Dans les années 1930, la famille Fourneret la rachète. Puis, la famille Pottier fait l’acquisition de la propriété en 2018 et la rénove de manière respectueuse de l’environnement et en gardant l’architecture traditionnelle et historique. La famille Pottier transforme les écuries en un lieu pour organiser des événements privés et professionnels comme des mariages.
Façade du domaine de Mauvinet.
Sur la façade, entre les deux sculptures de chevaux, on aperçoit un blason. Sur la gauche du blason, les vagues sont le symbole de la famille de la Planche de Ruillé. De l’autre côté, on peut voir le blason du comte de Mauvinet. Au-dessus du blason, on aperçoit la couronne qui représente la noblesse.
Le blason de la famille de la Planche de Ruillé (à gauche) et du comte de Mauvinet (à droite).
Le blason de la famille de la Planche de Ruillé peut aussi être trouvé dans le musée de Versailles, dans la première salle des croisés.
Les CE2-CM1 et CM1-CM2 de l’école Arc-en-Ciel à Ruillé-Froid-Fonds
Cossé-le-Vivien compte 3 276 habitants. Le maire est Christophe Langouët. Notre commune se situe à 11 kilomètres de Craon, 18 de Laval et à 22 kilomètres de Château-Gontier.
Il y a deux collèges et trois écoles. À côté de l’école Jean Jaurès, nous trouvons des équipements sportifs (4 terrains de football, 1 piste d’athlétisme, 2 terrains de tennis et 1 grande salle de sport). Il y a aussi une caserne de pompiers, une maison de santé inaugurée en novembre 2021.
L’histoire du clocher
La nouvelle église de Cossé-le-Vivien a été construite en 1873. En 1898, la flèche risquait de tomber. Le beffroi, bardé de planches en bois noires, est alors installé sur la place du Champ de Foire. Il affronta les tempêtes et le mauvais temps pendant trois quarts de siècle. En 1967, une énorme intempérie cassa une partie du clocher qui pencha énormément et devint le cousin de la Tour de Pise. Finalement, il est reconstruit en 1976. Nous avons de la chance car notre église est différente des autres. Cela nous rappelle notre belle histoire de Cossé-le- Vivien !
Le beffroi et l’église derrière.
Le Musée Robert Tatin
Le musée Robert Tatin est créé entre 1962 et 1983, il est célèbre à Cossé-le-Vivien. Étant à l’origine une ferme, elle a été rénovée de fond en comble. Il y a de nombreuses statues sculptées par Monsieur Tatin avec l’aide de sa femme Lise. On peut observer une fontaine à l’entrée avec des statuettes colorées. Plus loin, un chemin mène à la maison du créateur du musée. Il y est d’ailleurs enterré. Le musée est très fleuri, avec un bassin rempli de poissons. Avec le temps, le musée s’est un peu fragilisé, nous espérons que rien ne s’effondre.
Cossé-le-Vivien est une commune entre ville et campagne qui dispose aussi d’espaces verts pour se balader. La « Pré de Cossé » est traversée par un ruisseau appelé le Raguenard qui se jette dans l’Oudon. Le jardin public regorge de jeux de tout âge. Parfois, il y a des spectacles qui y sont organisés ou des feux d’artifice. Il y a aussi des sentiers de randonnée tout autour de Cossé qui rejoignent la voie verte, une ancienne voie ferrée.
Le théâtre de verdure du parc municipal.
Le passage de la Flamme Olympique à Cossé
Le mercredi matin du 29 mai, nous aurons la chance d’accueillir la Flamme Olympique à Cossé-le-Vivien. Elle partira du musée vers 10h45 et arrivera à la Plaine Sportive Maurice Sorin à 11h15. Il y aura plein d’animations. Catherine Charles, Présidente des Embuscades qui organise le festival de l’humour a été choisie pour porter la flamme sur un bout du parcours. C’est une grande fierté.
A l’école, nous participons tous les ans au P’tit Tour à vélo de l’USEP. Cette année, nous sommes très contents de faire partie des 2 600 élèves qui vont faire partie du projet « À vélo vers les jeux ». Le jeudi 20 juin, nous nous rendrons à Loiron pour transmettre notre fanion et nous parcourrons environ 40 kilomètres.
Dans notre village, une nouvelle école a été construite. Elle a été réalisée avec du bois et une isolation en paille. C’est une école écologique.
Pour faire la nouvelle école, il a fallu 18 mois de travaux. La mairie a fait venir les architectes Huitorel et Morel, ce sont eux qui ont imaginé l’école.
Les classes sont lumineuses et bien équipées (tablettes, vidéoprojecteurs) et cela permet de travailler dans de bonnes conditions. Grâce à leur travail, les architectes ont gagné un prix d’architecture pour la construction de notre école.
Les architectes ont proposé de faire des structures de jeux en bois pour jouer à l’extérieur. Nous avons travaillé avec les architectes pour imaginer les structures. Nous avons une grande cour séparée en deux, une partie pour les maternelles et une partie pour l’école élémentaire.
Vendredi 7 juin 2024, les élèves de CM1 et CM2 de l’école de Fromentières participeront à l’opération « A vélo vers les jeux » à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques.
Les élèves apporteront, à vélo, des fanions à l’école Jean Guéhenno de Château-Gontier-sur-Mayenne, soit un parcours de 13 km.
Fromentières, labellisée Terre de Jeux, est une petite commune rurale située à 6 km de Château-Gontier. Le village tirerait son nom de son sol riche pour la culture du blé (froment) mais aussi le vin jusqu’au XVIIème siècle.
Le village, légèrement vallonné, est longé à l’Ouest par la rivière La Mayenne.
Le viaduc de La Mayenne.
Le 7 juin, les élèves emprunteront la piste cyclable sur le viaduc de la Mayenne qui relie Fromentières à La Roche-Neuville. Ce pont impressionnant mesure 28 mètres de hauteur. En dessous, une passerelle pour les piétons compte 260 marches et offre une vue magnifique sur La Mayenne. Sa construction a duré 3 ans et demi. Il a été ouvert à la circulation en octobre 2022.
L’école Elisée et Berthe Mautaint, labellisée Génération 2024, participe à de nombreuses activités sportives tout au long de l’année scolaire proposées par l’USEP, l’Education Nationale ou par la Communauté de Communes du Pays de Château-Gontier. Les élèves ont ainsi pu découvrir le rugby, l’escrime, le handisport… Ils sont partis en classe de neige à Valloire, se sont perfectionnés en natation, … et ont appris à rouler à vélo en toute sécurité !
L’entrée de l’école Elisée et Berthe Mautaint.
Construite en septembre 2006, le nom de l’école a été donné en hommage à un couple d’enseignants dont le mari fut un important chef de la « Résistance » en Sud-Mayenne pendant la guerre 1939-1945.
Le vendredi 7 juin, la commune de Château-Gontier-sur- Mayenne accueillera la 15ième étape du tour de la Mayenne « A vélo vers les jeux ». Les jeunes cyclistes partiront de Fromentières pour rejoindre Château-Gontier.
Sur cette commune, on peut visiter le Refuge de l’Arche. On y trouve différentes espèces d’animaux sauvages et même exotiques. Leur particularité est qu’ils viennent de différents endroits comme des cirques ou des laboratoires. Ils ont été blessés ou ont été maltraités.
Un enclos du Refuge de l’Arche vu de la passerelle.
Non loin du refuge, on peut apercevoir la Mayenne. Cette rivière, qui passe aussi par Laval et Mayenne, mesure 203 kilomètres.
La Mayenne à Château-Gontier vue du vieux pont.
Depuis octobre 2022, un viaduc surplombe la Mayenne. On peut le traverser à vélo, à pied ou en voiture.
Dans le faubourg de Château-Gontier, on peut visiter le couvent des Ursulines qui existait déjà à la période des Temps modernes. À l’intérieur, il y a maintenant un théâtre, le Carré et le Conservatoire de danse et de musique de la ville.
Le couvent des Ursulines.
Les élèves de CE2-CM1 de l’école Jean de la Fontaine
Le mardi 13 février 2024, nous avons accueilli, dans notre classe de CM2, Jean Paul Bonsergent, une personne connue dans le village de Coudray. Il est âgé de 70 ans. Il adore transmettre l’histoire de Coudray aux jeunes et même aux plus âgés. Nous lui avons posé quelques questions.
Intervention de Jean Paul Bonsergent avec les CM2.
Quel était votre métier ?
Mon métier, et bien à 20 ans pendant les vacances j’ai travaillé à l’hôpital et j’ai été aide soignant pendant une quinzaine d’années [ …] Ensuite, j’ai été animateur à l’hôpital Saint Joseph de Château-Gontier où je m’occupais des personnes âgées. Mais mon métier, c’était soignant j’ai été dans une équipe soignante et ça, c’était un beau métier !
Pourquoi vivez-vous à Coudray et depuis combien de temps ?
Je me suis marié avec ma femme en 1978 en même temps que je me suis installé à Coudray. Ma famille et ma belle-famille y étaient attachées. J’habite à Coudray depuis 45 ans et je suis dans la même maison depuis tout ce temps.
Qu’avez-vous fait pour Coudray ?
Je n’ai pas fait grand-chose, je me suis investi au conseil municipal. J’ai été bénévole à la bibliothèque et je le suis toujours depuis sa création en 1999-2000. J’ai aussi insufflé le nom de votre école les « Corylis » entre 1995 et 1997. Enfin, j’ai été correspondant local pour le journal du Haut-Anjou pendant plusieurs années.
En quelle année a été créé Coudray et par qui ?
Ça remonte à loin, certainement d’origine romaine en 765. La commune a eu plusieurs noms avant de devenir Coudray. Ce que je sais, c’est que depuis 1838, une route relie Coudray à Daon, ce qui a permis à la commune de sortir de l’anonymat. Cette route, qui reliait de clocher à clocher les deux communes, facilitait le transfert à pied des armées.
Quels sont les événements importants que vous avez vécus à Coudray ?
Dans les moments que j’ai vécus à Coudray, il y a eu mon arrivée, mon mariage, ma famille où j’ ai vu grandir mes enfants. Puis il y a eu l’aménagement des rues, des chemins. Avant, les chemins étaient de pierres ou de terre battue. Mais il y a aussi eu la foudre qui a frappé le coq en zinc sur l’église en 2022.
Quelles connaissances sur la seconde guerre avez-vous ? Y avez-vous participé ?
Non. Je n’étais qu’un gamin, je n’ai pas participé à la première, ni à la seconde guerre Mondiale. Je prêtais oreille à ceux qui aimaient raconter à Coudray lors de la libération. Il faut savoir que durant la Grande Guerre, la grand-mère de ma femme est restée chez elle à Coudray malgré l’ordre de partir du village. Ce sont des troupes américaines qui ont sauvé le village dont Alvin Berg, 19 ans. Ils ont été averti par deux Coudréens pour aider les villageois contre les troupes allemandes qui arrivaient. Alvin a été tué aux portes de Coudray en venant nous aider. Moi ce que j’ai fait, c’est un article pour le Haut-Anjou pour rappeler cette histoire incroyable et évoquer la commémoration, qui a eu lieu durant l’été 2023. Une pierre témoigne de cette histoire à l’entrée de Coudray.
Savez-vous comment était l’école de Coudray autrefois ?
Autrefois, il y avait 2 écoles, jusqu’en 1965, une publique pour les garçons et une école privée où il n’y avait que 4 filles. C’est depuis 1905 où il y a eu la loi de séparation de l’église et de l’état qu’une école publique a été fondée à Coudray . Puis, le bâtiment des maternelles ainsi qu’une bibliothèque, une garderie et un restaurant scolaire ont été construits. Les classes des écoliers ont beaucoup bougé dans le village au cours des années.
Appréciez-vous les JO et quel sport pratiquez-vous ou pratiquiez-vous ?
Je regarde le soir le foot à la télé, je fais du foot de canapé ! Je pratique la randonnée, avant je faisais entre 20 et 50 km de marche pour trouver des chemins pour l’association le « mille pattes » et les pratiquer après. Oui, je vais regarder les Jeux olympiques et paralympiques bien sûr ! J’aime l’athlétisme. Je trouve épatant la course ou même le football aux Jeux paralympiques. Je dis même bravo à ceux qui le pratiquent !