Notre belle commune de Gesvres

Le mardi 21 mai 2024, l’école de Gesvres participera au projet départemental « À vélo vers les jeux ». Les élèves de cycle 3 partiront à vélo sous les encouragements des Gesvrois aux alentours de 9h15 pour se rendre à la ville étape de Villaines-la-Juhel.

Gesvres fait partie de la province historique du Maine, et se situe dans le nord-est de la Mayenne. C’est un petit village de 530 habitants très agréable.

Voilà ce qui fait de cette commune un endroit où il fait bon vivre : d’abord, le centre du village avec l’épicerie où l’on peut trouver des produits locaux et de délicieuses viennoiseries, la salle des fêtes qui sert également de cantine et de salle de sport, le bar le Shelby et le parc.

Le parc est un endroit où l’on peut s’amuser grâce aux toboggans, à la table de ping-pong, et ses espaces permettant de pique-niquer. Il y a également notre école Berthe Renard qui est un lieu où nous, les enfants, nous grandissons et apprenons chaque jour un peu plus grâce à nos amis et aux adultes qui nous entourent. Elle comporte trois classes de la toute petite section au CM2 et 2 cours de récréation qui nous permettent de nous défouler.

Côté sport, Gesvres, labellisée Terre de Jeux 2024, nous offre un beau stade de football à deux pas de l’école, bordé du city stade multisports créé en 2022. Il y a deux clubs sportifs gesvrois : le cyclotourisme et la gymnastique.

Si l’envie vous prend de vous balader et d’admirer de jolis paysages, nous vous conseillons de vous rendre au pont de 5 Pierres, un lieu magnifique et au calme où l’on peut contempler la faune et la flore mayennaise. Et si vous êtes amateur de pêche, l’Ornette, petit ruisseau qui traverse la commune vous offrira de jolies possibilités.

Les CE1, CM1 et CM2 de l’école primaire Berthe Renard de Gesvres

L’école de Saint-Cyr-en-Pail à vélo

Le 17 mai 2024, les élèves de l’école de Saint-Cyr-en-Pail iront à l’école de Javron-les-Chapelles en vélo.

Les élèves y déposeront leur fanion afin qu’il soit réuni à Mayenne avec ceux des autres écoles.

Saint-Cyr-en-Pail est un petit village rural de 497 habitants. Il dispose de commerces de proximité (boulangerie, restaurant, bibliothèque, école). De nombreuses activités sont proposées comme des cours de dessin, du foot ou des jeux de cartes.

L’école de Saint-Cyr est spéciale, elle fait partie d’un RPI (regroupement pédagogique intercommunal). Les élèves de CM1-CM2 viennent de trois communes (Saint-Calais-du-Désert, Saint-Aignan-de-Couptrain et Saint-Cyr-en-Pail). L’école participe au projet départemental « À vélo vers les jeux ».

Le 17 mai, ils iront donc à l’école de Javron-les-Chapelles en vélo où ils seront accueillis par les élèves de Javron mais aussi par les maternelles et CP-CE1-CE2 du RPI entre autres.

Les élèves disent être contents de faire du vélo.

Trajet dans la campagne

Saint-Cyr-en-Pail est majoritairement composé de champs, ce qui permet de belles balades.

Les 18 élèves accompagnés de quatre adultes parcourront les routes vallonnées à travers les petits hameaux du village.

Ils partiront à 9h30 et feront des pauses sur la route pour se reposer et se transmettre le fanion de vélo en vélo. Les élèves arriveront à Javron entre 11h et 12h. Une fois arrivés, bien accueillis, à l’école Yves Duteil, les élèves mangeront puis se verront proposer quatre ateliers autour des Jeux olympiques, de la sécurité routière et de la nutrition. Les élèves repartiront à 14h30 et arriveront vers 16h à leur école.

Les élèves de Saint-Cyr-en-Pail

Les Poôtéens et Poôtéennes en route vers les Jeux !

Pour cette année olympique et paralympique, plusieurs écoles dont les 30 CM1 et CM2 de l’École de Saint-Pierre-des-Nids participeront au projet départemental « À vélo vers les Jeux ».

L’objectif est de rallier Gesvres en partant de Saint-Pierre-des-Nids en bicyclette pour y transmettre un fanion comme pour la flamme olympique. Les fanions seront transportés à Laval. Les élèves de l’école seront accompagnés de six parents et deux enseignantes en vélo, deux parents en voiture (pour le transport des pique-niques, des vélos de secours…). Pour la sécurité des élèves, les voitures seront placées devant et derrière le groupe.

Ainsi, vendredi 17 mai, nos cyclistes poôtéens parcourront 16 km aller-retour sur nos routes de campagne. Mais d’ailleurs, d’où vient ce nom de « Poôtéen » pour les habitants de Saint-Pierre-des-Nids ?

Il faut remonter loin dans l’histoire, jusqu’à l’Antiquité ! À cette époque, les Romains ont construit une voie romaine reliant Noviodunum (Jublains) à Autricum (Chartres). Sur le trajet de cette voie romaine, il semblerait qu’à l’emplacement du Pré de la ville de Saint-Pierre-des-Nids ait existé une villa gallo-romaine. Cette villa était aussi appelée « La Potestas de Nidis » : « le domaine des nids » en raison des nombreux oiseaux présents dans le village et autour.

Au fil des siècles, le nom « La Potestas » s’est transformé en « La Poôtée ». Mais l’origine de son nom s’est perdue…

En 1928, les membres du conseil municipal proposent de changer le nom de « La Poôtée » en « Saint Pierre des Nids ». Ce qui est, selon eux, plus proche de la réalité de la commune avec son église dédiée à saint Pierre et ses nombreux oiseaux.

Les habitants ont donc conservé leur nom de Poôtéens et Poôtéennes mais pas la commune !

Les élèves de CM1 et CM2 de l’École Simone Veil, Saint-Pierre-des-Nids.

Le pont de la Varenne est un lieu chargé d’histoire

Il y a 80 ans, les Américains détruisaient le pont d’Ambrières-les-Vallées pour empêcher les Allemands de rejoindre la Normandie.

La ville d’Ambrières-les-Vallées fut énormément bombardée pendant la Seconde Guerre mondiale et notamment le jour du 14 juin 1944 où dix-neuf personnes ont perdu la vie et de nombreuses autres ont été gravement blessées. À la suite du débarquement allié en Normandie, les Allemands rejoignent le front pour empêcher la progression des alliés, le pont d’Ambrières est alors un point stratégique de passage et de circulation des véhicules militaires. C’est pourquoi les Américains ont bombardé ce pont afin de le détruire et ainsi freiner la progression des Allemands qui construisent alors un pont provisoire pour permettre la traversée de leurs véhicules. Ambrières sera finalement libérée en août 1944.

La mairie commémorera cette année, en juin 2024, les 80 ans de la libération du village en partenariat avec la classe Défense du collège Léo Ferré.

À la fin de la guerre, le passage d’une rive à l’autre se faisait sur un pont provisoire. Ce n’est qu’entre les années 1955 et 1960 que la reconstruction d’un pont définitif fut lancée. Elle sera achevée en 1962.

Actuellement, la mairie réfléchit à un projet de passerelle qui permettrait aux cyclistes, notamment ceux de la Vélo-Francette et aux piétons d’accéder au centre-ville d’Ambrières en toute sécurité. Ce projet devrait voir le jour en amont du pont actuel.

La ville d’Ambrières a toujours été un lieu stratégique de passage. C’était notamment le cas au Moyen-Âge lorsque Guillaume le Conquérant en avait fait un avant-poste où il avait construit une forteresse afin de surveiller les frontières de son territoire en Normandie.

C’est encore le cas aujourd’hui puisque le pont d’Ambrières permet de relier la Mayenne et l’Orne, ce qui fait de lui un point de circulation important où environ 5 000 véhicules passent tous les jours.

Le pont est également le théâtre d’événements sportifs comme les courses cyclistes du Tour de France ou encore tous les quatre ans de Paris-Brest-Paris. Cette année sera plus particulière encore puisque les élèves de CM1–CM2 de l’école communale emprunteront le pont pour rejoindre la ville de Lassay-Les-Châteaux dans le cadre du projet « À vélo vers les Jeux ».

Les élèves de la classe de CM2 de l’École d’Ambrières-les-Vallées

Le patrimoine historique de Chantrigné

Chantrigné est une petite commune du nord de la Mayenne, elle comporte environ 600 habitants et 3 monuments historiques classés ou inscrits que l’on peut admirer lors de nos escapades à vélo.

Tout d’abord, dans le centre du bourg, nous pouvons admirer l’église St Pierre et St Paul. De type romane, elle a été construite au XIe siècle. Son clocher était l’un des plus hauts de la région avant d’être restauré deux fois et notamment après le bombardement des Américains pour la libération d’août 1944.

On a supprimé la chapelle pour agrandir le virage de la route des Vallées. L’intérieur de cette église inscrite au titre des Monuments Historiques en 1956, a été rénové en 1958.

Sur la route de Lassay-les-Châteaux, dans une petite impasse, après avoir marché dans un petit chemin bordé de charmes, on arrive devant l’allée couverte de la Hamelinière.

C’est un mégalithe construit au Néolithique et plus précisément entre 3 000 et 2 500 ans avant J.-C. Ce monument funéraire servait autrefois à enterrer les morts et à leur rendre hommage. Il mesure environ 11 m de longueur sur 1,50 m et comprend 23 dalles. Des fouilles archéologiques ont permis d’y retrouver des objets préhistoriques tels qu’un vase, des haches polies, des poignards en silex, etc.

À l’époque préhistorique, ce dolmen était recouvert d’un tumulus en terre. Malheureusement, comme beaucoup de dolmens, il a été endommagé, pillé mais il a été restauré grâce aux archéologues dans les années 2000.

Cette allée est classée Monument Historique depuis 1932.

Une légende raconte que des fées s’amusent à déplacer les pierres pour qu’on ne puisse pas les compter.

Enfin, dans la campagne de Chantrigné, on peut observer un menhir d’environ un mètre. Il est situé au bord de la route, à côté du lieu-dit Le Grand Coudray, il en porte d’ailleurs le nom !

Les élèves de CM de l’École Maurice Carême

Saint-Mars-sur-Colmont, un village à découvrir

Saint-Mars-sur-Colmont est un village qui se situe dans le nord-ouest de la Mayenne, près de Gorron et d’Ambrières. Dans notre village, nous pouvons compter environ 450 habitants.

Côté restauration, nous avons un bar-restaurant. Quelques fois le samedi, nous avons la possibilité de manger tête de veau ou petite oie mais il faut penser à réserver. Nous pouvons y faire une partie de billard ou de baby-foot.

Près du restaurant, nous avons la possibilité d’admirer l’église et son monument aux morts. Un peu plus loin, vous trouverez la salle des fêtes qui sert également de cantine pour les enfants de l’école et de salle de gymnastique. Au pied de la salle des fêtes, nous avons accès à un terrain de tennis. Dans le village, nous avons aussi un terrain de foot. Notre club de foot se nomme USSM : Union Sportive Saint-Mars.

À côté du parking de l’école, se trouve un four à pain. Quatre fois dans l’année, le four est rallumé pour vendre des viennoiseries et du pain aux habitants de Saint-Mars.

À l’école Henri Matisse, le sport est au centre des apprentissages. Tous les ans, nous découvrons des activités sportives (escrime, pelote basque, pétanque, hockey, etc). En janvier, nous sommes partis en classe découverte près d’Ancenis. Le thème de ce séjour était l’histoire, le sport et les jeux olympiques. Nous avons fait de la course d’orientation, du tir à l’arc, du Kinball, de l’équitation… En sport adapté, nous avons fait une initiation à la sarbacane et au Torball.

Pour nous préparer à la sortie « À vélo vers les Jeux », nous avons réalisé plusieurs sorties à vélo. Au cours d’une des sorties, nous avons découvert le dolmen, appelé aussi l’allée couverte du Petit Vieux Sou, datant de 2 400 ans avant J.-C.

Si vous aimez les promenades à vélo, vous pouvez partir du bourg de Saint-Mars-Sur-Colmont en direction de Brecé pour aller voir le dolmen et les trésors qu’il cache. En poussant un peu plus loin, vous arriverez sur les bords de la Colmont.

Les élèves de CE-CM de l’École Henri Matisse

Gorron, une étape incontournable !

Le 13 mai 2024, Gorron accueillera la première étape du tour de la Mayenne « À vélo vers les jeux ». Les premiers à partir viendront de Fougerolles, d’Ernée ou encore de Saint-Mars-sur-la-Futaie pour transmettre leurs fanions aux CM2 de l’école publique gorronnaise.

Gorron est une petite ville du Nord-Ouest de la Mayenne non loin de la Bretagne et très proche de la Normandie. Elle est labellisée « Terre de Jeux » et « Génération 2024 » pour son école.

En 2000, 2009, 2013 et 2017, Gorron a reçu le label de la « Ville Sportive », décerné par le Comité régional olympique et sportif des Pays de la Loire (Cros).

Qualité et quantité des équipements, diversité des activités, soutien aux pratiques sportives et actions sociales d’insertion sont ainsi récompensés.

Dans la catégorie « ville de moins de 4 000 habitants », grâce à ses 19 associations sportives et ses 1 750 licenciés, Gorron a obtenu une distinction de 4 flammes (sur 5).

Mais Gorron est aussi connue dans tout l’Ouest de la France grâce à ses fameuses rillettes. Et que dire de la SERAP qui diffuse le savoir-faire gorronnais en matière de citerne dans le monde entier.

Il n’y a pas que le sport et l’économie, Gorron est aussi une ville culturelle qui accueille des spectacles tout au long de l’année à l’Espace Colmont, avec en point d’orgue le FESTI d’AL : deux jours de concerts de musiques actuelles chaque deuxième week-end de juillet.

Les élèves de CM de Gorron.

Le vélo : la passion de toute la vie du président du club dionysien

Le lundi 13 mai 2024, les élèves de CM1 et CM2 de l’École Jaques Prévert rallieront Saint-Denis-de-Gastines à Gorron pour la première étape du projet départemental « À vélo vers les jeux ». Ils seront accompagnés par leur enseignante et d’autres adultes dont le président du club de vélo de la commune, Joël Guérin. Apprenons à faire sa connaissance.

À quel âge avez-vous commencé à faire du vélo ?

J’ai commencé à aller à l’école à vélo à partir de 6 ans car j’habitais dans la campagne à 4 km. Je faisais souvent des petites courses avec mes amis. Le boulanger qui était le président du club de vélo de l’époque, m’a encouragé à faire de la compétition.

Est-ce que le vélo était déjà votre passion quand vous étiez petit ?

Oui. En 1962, je suis allé voir une étape du Tour de France à Saint-Hilaire-du-Maine avec mes parents. C’était un Mayennais qui portait le maillot jaune. C’est vraiment cela qui m’a donné envie de faire du vélo.

Avez-vous déjà participé à une compétition ?

J’ai gagné 22 courses. J’ai été 40 fois deuxième entre 17 et 27 ans. Quand j’ai arrêté la compétition, j’étais amateur, juste en-dessous de la catégorie des professionnels. Après, je suis devenu commissaire sur des courses.

Avez-vous déjà fait le tour de la Mayenne à vélo ?

J’ai participé deux fois aux Boucles de la Mayenne dans les années 70.

Combien de km à vélo faites-vous par semaine ?

Je fais 150 km par semaine, c’est-à-dire entre 6 000 et 8 000 km par an. Depuis que je pratique le vélo, j’ai fait 300 000 km environ.

Quel type de vélo avez-vous ?

J’ai sept vélos dont celui de mon neveu qui a participé aux Championnats de France. C’est celui dont je me sers le plus souvent.

Depuis quand faites-vous partie du club de vélo de Saint-Denis-de-Gastines ?

J’ai eu ma première licence en 1968. Je suis devenu le président en 2002.

Faut-il payer pour s’inscrire au club de vélo ?

L’inscription coûte 18 euros par an. La tenue est fournie.

Combien y a-t-il de membres dans le club de vélo ?

Il y a 78 membres dont 10 femmes.

À partir de quel âge peut-on faire partie du club de vélo ? Y a-t-il des catégories d’âge ?

On peut faire partie du club de vélo à partir de l’âge de 16 ans, il faut être très autonome sur son vélo. Il n’y a pas de catégories d’âge, mais plutôt des groupes de niveau.

Quelles activités sont pratiquées dans le club de vélo ?

Nous faisons des randonnées tous les mardis et samedis après-midi, été comme hiver. On organise en avril une randonnée sur les voies vertes (anciennes lignes de chemin de fer). En juin, c’est une randonnée sur une journée avec un pique-nique. En septembre, nous partons un week-end entier comme au Mont-Saint- Michel par exemple. En juillet, le club de vélo organise l’Endurathlon de Saint-Denis-de-Gastines.

Les élèves de CM1 et CM2 de l’École Jacques Prévert

La Haie-Traversaine, une petite commune qui se bouge

Le mardi 14 mai, la commune de La Haie-Traversaine se rendra à Ambrières-les-Vallées pour la 2e étape du tour de la Mayenne « À vélo vers les jeux ». Nos jeunes cyclistes partiront de l’école du Lac pour rejoindre leur destination en passant par la ville d’Oisseau. Le lieu d’arrivée se trouvera à la salle polyvalente.

La Haie-Traversaine est une petite commune de 463 habitants située sur l’axe Mayenne – Ambrières-les-Vallées au nord du département de la Mayenne faisant partie de la région Pays de la Loire. Sa superficie est de 10,7 km².

Les habitants se nomment les Traversainois et les Traversainoises.

L’histoire de La Haie-Traversaine est mouvementée car elle a changé de nom plusieurs fois. Tout d’abord ce n’était qu’un hameau de la commune d’Oisseau, elle portait alors le nom de La Haie-sur-Colmont car elle est traversée par une rivière du même nom : La Colmont.

Ensuite, une paroisse a été construite et sous la pression des habitants du hameau, La Haie- Traversaine devient indépendante. La commune a longtemps appartenu au canton d’Ambrières mais en 1994 elle décide d’adhérer à la communauté de communes de Mayenne.

La Haie-Traversaine est une petite commune dynamique au cœur de la campagne, l’ambiance qui y règne est paisible et familiale. La base de loisirs bordant le lac de Haute-Mayenne permet à tout le monde de venir s’amuser tout en pratiquant différents sports tels que du beach-volley, du canoé-kayak, du paddle mais aussi se rafraîchir en se baignant. Vous pouvez également venir découvrir la faune et flore en naviguant sur le lac à l’aide des pédalos mis à disposition.

La mairie a financé la construction d’un city-stade proche de l’école du Lac pour permettre aux jeunes et aux moins jeunes de venir jouer en famille au football, au basketball, au volley- ball, au tennis ainsi que du hockey sur gazon. En effet la mairie met à disposition du matériel pour que chacun puisse pratiquer le sport de son choix. Cette aire de jeux possède aussi deux terrains de pétanque, une table de tennis de table, une structure pour les plus jeunes et des machines de musculation en libre-service. Le maire et ses adjoints ont également offert un ballon de futsal à chaque enfant de la commune ayant plus de 10 ans.

Les élèves de CM1-CM2 de l’École du Lac

Le cycliste fougerollais Clément Davy

En cette année olympique, les élèves de CM1-CM2 de Fougerolles-du-Plessis participent au projet départemental « À vélo vers les jeux » qui se déroulera du 13 mai au 2 juillet 2024. Dans 29 communes-étapes Terre de jeux, les écoles se transmettent un témoin sous la forme de fanion. La commune de Fougerolles est la ville départ : les élèves se rendront à vélo à Gorron le 13 mai prochain. Nous avons voulu mettre en valeur le cyclisme en vous parlant d’ un champion cycliste Fougerollais Clément Davy avec qui nous avons une correspondance.

Clément, né le 17/07/1998 à Fougères (35), est un jeune cycliste professionnel qui a commencé le vélo à l’âge de 6 ans. Petit, en ayant accompagné son frère Corentin (âgé de 3 ans de plus) avec ses parents Jean-Luc et Yvana aux courses cyclistes et en voyant son père pratiquer le vélo, il a eu envie, lui aussi, de s’y mettre. Il a voulu s’essayer à d’autres sports comme la danse et le judo pendant un an et le ping-pong pendant quelques mois mais la pratique du vélo l’a emporté. Sa scolarité a débuté à l’école privée de Fougerolles-du-Plessis et s’est terminée au lycée Sport-Études à Flers avec l’obtention du bac STMG avec mention. Clément a commencé un BTS mais le choix du 100% vélo a été comme une évidence.

Il a débuté sa carrière au Bocage Cycliste Mayennais. La première victoire qui marque le début de son palmarès est celle du championnat de France sur piste en individuel à Hyères (dans le sud de la France) : le 14 juillet 2014, il remporte sa première victoire et le 17/07/2014 (le jour de son anniversaire) la deuxième et la plus belle à ses yeux. Clément est passé cycliste professionnel en 2019. Il intègre le groupe Groupama-FDJ dans lequel il est toujours présent aujourd’hui. Sa spécialité en vélo est le sprint. Il a participé au tour d’Espagne et au tour d’Italie mais son plus grand souhait est de faire une des cinq courses mythiques du cyclisme : Le Paris- Roubaix. Dans le cadre de son métier, il voyage beaucoup et c’est un aspect que Clément apprécie. Par exemple, cette année, il a commencé par un voyage en Australie en janvier puis un stage à Nice et actuellement il est en Espagne.

Pour ce métier, il faut avoir une bonne hygiène de vie. Clément nous confie qu’il est nécessaire de bien manger (en quantité raisonnable et des aliments naturels) et de bien dormir. Il nous raconte une journée type d’entraînement : tout d’abord, il se lève vers 8h-8h30, il prend un petit-déjeuner important puis il effectue des exercices de mobilité et d’étirements. À 9h30, il enfourche son vélo pour une durée de cinq heures qui représente environ une distance de 150 km. Ensuite, il prend un repas et une collation puis essaie de faire une sieste suivie d’une séance d’assouplissement pour détendre ses muscles. Il finit la journée par un repas et une bonne nuit de sommeil. Bref, comme il le dit, sa journée c’est manger-vélo-dormir. Le plus dur pour lui, dans son métier, est le fait de se déplacer en permanence et être loin de chez lui. Il nous explique que depuis le début de l’année 2024, il n’est resté qu’un tiers de son temps à son domicile. Malgré toutes ces contraintes, il vit de sa passion « Le vélo ». Il n’est qu’au début de sa carrière et nous lui souhaitons le meilleur. L’école continuera de le suivre dans ses exploits.

Les élèves de CM1-CM2 de l’école Marin Marie de Fougerolles-du-Plessis